Association Nationale Française des Infirmières et Infirmiers Diplômés et des Etudiants

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Léonie Chaptal Un siècle d'histoire

Le mot de la présidente

Com de Presse CII (2012 – 2016)

ACTUALITES CII

(Dernière mise à jour le 05 Novembre 2016. Liste non exhaustive.)


601461-internationalnursesdayillustrationtheexpresstribune-1378614716-972-640x480Le Conseil international des infirmières appelle à la protection des travailleurs de soins de santé

Dublin, Irlande, le 03 Novembre 2016 – S’exprimant lors de la cinquième Conférence internationale sur la violence dans le secteur de la santé, Howard Catton, directeur des politiques de soins infirmiers et de santé au Conseil international des infirmières (CII), a appelé de ses vœux une meilleure protection des travailleurs de santé grâce à l’adoption de lois, de politiques de « tolérance zéro » et de mesures de sécurité, d’éducation et d’aménagement des lieux de travail.

La Conférence internationale sur la violence dans le secteur de la santé s’est tenue du 26 au 28 octobre 2016 à Dublin, sur le thème « Élargir notre perspective et réagir ensemble ». Cette rencontre bisannuelle est la plus importante manifestation mondiale consacrée au problème des agressions au travail et à la violence dans les services de santé. Elle traite de problèmes graves et omniprésents qui non seulement affectent la santé des travailleurs mais aussi compromettent la prestation des soins et les résultats pour les patients.

Cette année, la Conférence a adopté une approche multidimensionnelle en explorant les perspectives biologique, spirituelle, expérientielle, légale, politique et sociétale de la violence. Cette vision élargie vise à encourager l’élaboration de stratégies de réaction plus dynamiques et à sensibiliser toutes les parties concernées par le problème de la violence dans le secteur sanitaire.

M. Catton a décrit l’expérience que les infirmières ont de la violence et présenté des stratégies pour prévenir cette violence et en mitiger les effets. Il a souligné le cas particulier des agents de santé qui vivent et travaillent dans des zones de guerre et de conflit. En Syrie, aujourd’hui, les personnels, établissements, équipements et transports de santé sont visés délibérément dans le cadre d’une stratégie militaire. Le CII, en partenariat avec l’Association médicale mondiale, a publié récemment une déclaration condamnant ce fait et appelant au respect des droits de l’homme. Le CII continuera de dénoncer de telles violations.

Howard Catton, a également animé, avec le Dr Kevin McKenna – coprésident du comité d’organisation et scientifique de la Conférence –, un débat consacré à la prise de position du CII sur la violence contre le personnel infirmier (en cours de révision).

Information : Lindsey Williamson, media@icn.ch
Téléphone : +41 22 908 0100 ; fax : (+4122) 908 0101
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Le Conseil international des infirmières contribue à un rapport influent sur la profession infirmière

Genève, Suisse, Londres, Royaume-Uni, le 20 Octobre 2016 – Le Groupe parlementaire interpartis sur la santé du Parlement britannique a publié son rapport consacré à l’impact de la profession infirmière. Le Dr Judith Shamian, Présidente du Conseil international des infirmières (CII), et le Dr Frances Hughes, sa Directrice générale, avaient participé à la consultation qui a précédé l’élaboration, par le Groupe parlementaire interpartis, du rapport intitulé Triple Impact – How developing nursing wil improve health, promote gender equality and support economic growth. Ce document traite du statut de la profession infirmière et de son impact potentiel sur la réalisation de l’objectif de couverture sanitaire universelle.

Les nombreux auteurs du rapport – notamment des experts du Groupe parlementaire interpartis et du Royal College of Nursing du Royaume-Uni – ont tiré parti du regard unique que le CII est en mesure de porter sur la profession infirmière. La contribution du CII était axée sur l’impact des soins infirmiers sur différents éléments : la durée des séjours à l’hôpital, les résultats cliniques, la mortalité des patients hospitalisés, la productivité et l’efficience, les coûts et les événements indésirables. À la fin de son rapport, le Groupe parlementaire interpartis formule plusieurs recommandations, notamment :

  • améliorer l’image de la profession infirmière et placer les soins infirmiers au centre des politiques de santé ;
  • soutenir les initiatives visant à augmenter le nombre d’infirmières formées et employées partout dans le monde ;
  • former des infirmières cadres et renforcer le leadership infirmier ;
  • donner aux infirmières les moyens de réaliser leur plein potentiel professionnel ;
  • collecter et diffuser des preuves de l’impact de la profession infirmière sur l’accès aux soins, sur la qualité et sur les coûts des soins, et faire en sorte que ces preuves soient intégrées aux politiques et suivies d’effets ;
  • renforcer la profession infirmière de telle sorte qu’elle exerce un triple impact sur la santé, sur l’égalité entre les sexes et sur l’économie ;
  • et encourager les partenariats et l’apprentissage mutuel entre le Royaume-Uni et d’autres pays.

Le CII est particulièrement satisfait que les recommandations du Groupe parlementaire interpartis citent ses programmes internationaux de leadership en tant que modèle de formation d’infirmières exerçant des fonctions dirigeantes. Le CII est en train de passer en revue et de développer ses programmes de leadership pour faire en sorte qu’ils soient mieux adaptés aux méthodes pédagogiques et aux milieux de pratique contemporains, de même qu’aux besoins du CII et de ses donateurs. Le CII s’engage à poursuivre son travail dans ce domaine. Le rapport souligne les dangers et carences auxquels la profession est confrontée, tels que les pénuries de personnels, la mauvaise qualité des structures et l’accès difficile à une formation adéquate ; et le statut inférieur des infirmières au sein des ressources humaines pour la santé. Le rapport mentionne enfin la collaboration du CII avec le Groupe interpartis et insiste sur la nécessité de mettre en œuvre des solutions concrètes.

Fédération de plus de 130 associations nationales d’infirmières, le CII était idéalement placé pour exprimer les opinions de la profession au niveau mondial, telles qu’elles ont été intégrées aux recommandations finales du Groupe parlementaire interpartis. Le CII lui a aussi fourni des données complètes collectées au niveau international et lui a fait part de ses constatations au sujet des réalités auxquelles les infirmières sont confrontées dans tous les secteurs de la profession. Le CII a enfin cité un corpus de recherches consacrées à l’impact spécifique de notre profession dans le champ plus large du développement social.

Le rapport du Groupe parlementaire interpartis est disponible à l’adresse suivante : www.appg-globalhealth.org.uk/home/4556655530

Information : Lindsey Williamson, media@icn.ch
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21 Septembre 2016. Investir dans les ressources humaines pour la santé : Rapport de la Commission des Nations Unies sur l’emploi en santé et la croissance économique

Le rapport contient un argumentaire solide, étayé par des données concrètes, en faveur de l’investissement dans les ressources humaines pour la santé, et formule dix recommandations concernant un ensemble de mesures dans les secteurs de la finance, de l’emploi, de l’éducation, de la santé et de l’action sociale.

Réagissant au rapport, le Dr Frances Hughes, Directrice générale du CII, a indiqué que « le CII est fier que sa Présidente siège à la Commission de haut niveau des Nations Unies, dont il salue le rapport. Le CII estime que ce document peut changer la donne, moyennant l’existence d’un leadership politique audacieux. Nous attendons donc des investissements substantiels dans la recherche pour récolter des preuves. Le CII insistera sur le rôle important de la pratique infirmière avancée et sur la nécessaire participation des infirmières aux mesures qui seront prises pour traduire les paroles en actes. »

Le Dr Hughes a rappelé pour sa part que « loin d’être un obstacle, l’emploi en santé est un moteur de la croissance et du développement économiques ».

Les ressources humaines pour la santé constituent l’épine dorsale de la prestation des services. Elles détermineront en outre la capacité de répondre tant à l’augmentation de la demande en soins de santé qu’aux exigences de la couverture sanitaire universelle. Le CII souligne que la priorité doit être la réduction des pénuries actuelles et prévisibles. Il faudra, pour ce faire, renforcer rapidement l’éducation et améliorer les salaires et les conditions de travail. De nombreux pays devront consentir davantage d’efforts pour parvenir à l’autosuffisance en professionnels de santé formés localement. Investir dans les ressources humaines pour la santé, c’est aussi investir dans les femmes dont l’autonomisation conduit à la création des communautés plus fortes et solidaires, avec à la clé de nombreux gains économiques.

Représenté au sein de la Commission par sa Présidente, le Dr Judith Shamian, le Conseil international des infirmières (CII) a pris une part active à ses travaux. En parallèle, le CII a organisé une consultation auprès de cinquante associations nationales d’infirmières, en mai 2016, et soumis plusieurs propositions à la Commission.

Dans une déclaration prononcée à l’occasion de la présentation du rapport à New York, le Dr Shamian a déclaré que « la planification des ressources humaines doit accorder une attention particulière à l’emploi potentiel des femmes et des jeunes, qui comptent parmi les groupes de population les plus défavorisés et les plus exposés au chômage. Les femmes constituent une part importante des ressources humaines pour la santé, surtout dans des emplois d’infirmières et de sages-femmes. Le rapport souligne que la participation des femmes et des jeunes est déterminante pour la croissance économique et la cohésion sociale des pays. Des taux d’emploi plus élevés chez les femmes et les jeunes favorisent la stabilité des économies. »

Le Dr Shamian a également souligné que « les personnels infirmiers représentent plus de 80 pourcent de la main-d’oeuvre professionnelle dans le monde. En tant que Présidente du Conseil international des infirmières, je m’engage, avec l’ensemble de la profession, à participer à cette initiative. J’insisterai sur l’importance de la participation des infirmières à l’élaboration du plan d’action et des politiques, de même qu’à l’application des recommandations contenues dans le rapport, avec tous les intervenants concernés. »

La mobilité et la migration restent deux traits essentiels des ressources humaines pour la santé au niveau mondial. À cet égard, le CII met l’accent sur le fait qu’il convient d’adopter des pratiques de recrutement plus responsables. C’est pourquoi il approuve l’appel lancé en vue du renforcement du Code de pratique mondial de l’OMS pour le recrutement international des personnels de santé. Il soutient, de même, la proposition de créer une plateforme mondiale en appui à la mobilité des travailleuses et travailleurs de santé. Le CII relève qu’il a créé le Centre international des migrations d’infirmières en tant que référence mondiale dans ce domaine. Le Centre, qui recense et diffuse déjà des bonnes pratiques en matière de recrutement éthique, est bien placé pour soutenir l’application des mesures préconisées par la Commission.

Le rapport de la Commission mentionne enfin le potentiel des rôles infirmiers avancés et de l’extension du domaine de pratique des personnels de santé autres que les médecins, qui pourraient grandement améliorer l’accès aux soins et favoriser l’élaboration de modèles de santé efficaces et efficients. Des recherches supplémentaires doivent être conduites rapidement pour étayer ces approches.

Le CII poursuivra sa collaboration avec les institutions internationales dans la mise au point du plan d’application quinquennal. Nous discuterons du rapport avec les associations nationales d’infirmières lors des Forums politiques sur la main d’œuvre du CII que nous organiserons, cet automne, aux États-Unis et en Chine.

La Commission de haut niveau sur l’emploi en santé et la croissance économique a été instituée en mars 2016, avec pour mission de stimuler la création d’au moins 40 millions de nouveaux emplois dans le secteur sanitaire et social, en accordant une attention particulière aux pays à revenu faible ou intermédiaire. L’objectif est de remédier à la pénurie prévue de 18 millions de travailleurs de santé.

La Commission est présidée par M. François Hollande, Président de la République française, et M. Jacob Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud. Ses trois vice-présidents sont le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, M. Angel Gurría, Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques, et M. Guy Ryder, Directeur général de l’Organisation internationale du Travail.

Pour de plus amples renseignements sur la Commission et son rapport final, consulter : www.who.int/hrh/com-heeg/fr.

Information : Lindsey Williamson : williamson@icn.ch
Téléphone : +41 22 908 0100 ; fax : (+4122) 908 0101
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Le Conseil international des infirmières appelle à investir dans l’éducation des fillettes

 Genève, Suisse, le 11 juillet 2016 – A l’occasion de la Journée mondiale de la population et dans le cadre du thème de cette année, Investir dans les adolescentes, le Conseil international des infirmières (CII) met en avant son Fonds pour l’éducation des fillettes (Girl Child Education Fund, GCEF) et appelle à investir dans l’éducation des filles.

Cinq raisons d’investir dans l’éducation des filles:

1. Améliorer la santé des générations futures: les jeunes femmes éduquées deviennent mères plus tard et font moins d’enfants. Elles peuvent ainsi apprendre davantage, et leurs enfants, filles et garçons, ont plus de chances de vivre en bonne santé et d’être éduqués. (1)
2. Réduire la mortalité infantile: chaque année supplémentaire d’éducation des femmes réduit la mortalité infantile de 18 pour mille. (2)
3. Augmenter la croissance économique: selon les estimations, une augmentation d’un pourcent du niveau d’éducation des femmes entraîne une augmentation de 3 pourcent de croissance économique. (3)
4. Augmenter les salaires: une année d’éducation secondaire pour une fille peut déboucher sur une augmentation de salaire pouvant aller jusqu’à 25% plus tard au cours de sa vie. (3)
5. Réduire l’infection à VIH/SIDA: les filles qui ne sont pas éduquées ont plus de risques que les filles éduquées de contracter le VIH/SIDA, qui se répand deux fois plus vite parmi les filles non éduquées que parmi les filles qui ont été au moins partiellement scolarisées. (5)

Selon les estimations de l’UNICEF (2015) (6), 31 millions de fillettes en âge de fréquenter l’école primaire et 32 millions de fillettes en âge de fréquenter le premier cycle du secondaire n’étaient pas scolarisées en 2013. C’est l’Afrique subsaharienne qui compte le moins de pays jouissant de l’égalité des sexes: seulement 2 pays sur 35. Selon la Banque mondiale (7), “dans de nombreux pays, le nombre de filles qui achèvent le second cycle du secondaire est si bas qu’il est impossible de savoir combien sont admises en classe supérieure.”Les infirmières, qui constituent le plus grand groupe de professionnels de la santé au monde, et qui représentent une profession à prédominance féminine, savent qu’investir dans les femmes et les enfants revient à investir dans les familles, les communautés et la santé.

Fondé en 2005, le Fonds pour l’éducation des fillettes CII/FIFN (Girl Child Education Fund, GCEF) soutient la scolarisation au niveau du primaire et du secondaire des fillettes âgées de moins de 18 ans dans les pays en développement, et dont un ou les deux parents membres de la profession infirmière sont décédés, en payant leurs frais de scolarité, leurs uniformes, leurs chaussures et leurs manuels scolaires. Le GCEF soutient actuellement 103 fillettes dans quatre pays d’Afrique subsaharienne : le Kenya, le Swaziland, l’Ouganda et la Zambie.

Pour faire un don au fonds annuel ou au fonds de dotation du GCEF, veuillez consulter la page www.gcef.ch.

Note pour les rédactions
Le Conseil international des infirmières (CII) est une fédération de plus de 130 associations nationales d’infirmières représentant des millions d’infirmières du monde entier.  Géré par des infirmières et à l’avant-garde de la profession au niveau international, le CII œuvre à promouvoir des soins de qualité pour tous et de solides politiques de santé dans le monde.

Pour d’autres informations, veuillez prendre contact avec Lindsey Williamson à l’adresse: media@icn.ch.
Tél.: +41 22 908 0100; Télécopie: +41 22 908 0101
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 601461-internationalnursesdayillustrationtheexpresstribune-1378614716-972-640x480Productrices de savoir, les infirmières sont des partenaires clefs dans l’intégration des soins centrés sur la personne. Pour favoriser les soins centrés sur la personne, le Conseil international des infirmières recommande d’aligner le financement de la santé sur les résultats

Genève, Suisse, le 19 avril 2016 – Lors d’une session extraordinaire consacrée à la coordination et à l’application des stratégies de l’OMS, qui s’est tenue pendant le 9e Congrès de Genève sur la médecine centrée sur la personne, le Dr Frances Hughes, Directrice générale du Conseil international des infirmières, a plaidé pour une participation plus grande des infirmières dans ces deux domaines, tout en soulignant l’importance du leadership et de la litératie en santé des consommateurs, dans le contexte de la couverture sanitaire universelle et des soins de santé primaires.

« Les soins centrés sur la personne sont au cœur des soins infirmiers », a relevé le Dr Hughes. « Avec plus de 16 millions de membres dans le monde, la profession infirmière est idéalement placée pour mettre en évidence des éléments probants concernant l’intégration des soins centrés sur la personne, un domaine dans lequel le personnel infirmier peut jouer un rôle clef. Le financement doit être aligné sur les résultats des soins de manière à allouer de manière dynamique et efficiente les moyens dévolus aux soins infirmiers, selon des modèles basés sur les éléments probants relatifs aux résultats optimaux pour les patients. Cette démarche permettra aussi aux consommateurs de déterminer de quels services ils ont réellement besoin. »

La Stratégie mondiale de l’OMS sur les services de santé intégrés et centrés sur la personne (en anglais) est un appel à une transformation radicale de la façon dont les services de santé sont financés, gérés et prodigués. Sa vision est celle d’un futur où chacun a accès à des services de santé répondant à ses besoins tout au long de la vie et respectant ses préférences, coordonnés autour de ses propres besoins, sûrs, efficaces, fournis au moment voulu, efficients et d’une qualité acceptable*.

D’autre part, dans le cadre d’un atelier consacré au rôle clef joué par les infirmières dans l’intégration des soins aux patients et aux familles, lors du récent Forum international sur la qualité et la sécurité des soins de santé (Göteborg, Suède), le Dr Judith Shamian, Présidente du CII, a souligné que « la perspective du patient est au cœur de tout débat sur les soins intégrés. Lorsque les infirmières sont aux commandes, la qualité des soins centrés sur les patients peut être améliorée grâce à une meilleure communication entre les patients, les familles, les professionnels de la santé et les autres partenaires. »

Avec les associations nationales d’infirmières qu’il fédère, le CII s’engage pour trouver des solutions aux défis complexes et mondiaux auxquels sont confrontés les ressources humaines et les systèmes de santé, et pour garantir que la profession infirmière ait son mot à dire dans ce processus, en vue de construire des communautés en meilleure santé, résilientes et robustes. En partenariat avec ses membres et dans le cadre du processus de consultation et d’adoption de la Stratégie mondiale de l’OMS sur les ressources humaines pour la santé à l’horizon 2030, le CII met son leadership au service de l’élaboration des politiques concernant le système de santé et les ressources humaines pour la santé.

Information : Lindsey Williamson, media@icn.ch
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D‘ici 2050, la résistance aux antimicrobiens (RAM) peut causer plus de 10 millions de décès par an dans le monde. Les infirmières jouent un rôle crucial pour réduire l’impact de la RAM

 Genève, Suisse, le 7 mars 2016 – Suite à une réunion des organisations professionnelles consacrée aux répercussions de la résistance aux antimicrobiens (RAM) sur les ressources humaines pour la santé, qui s’est tenue au siège de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 2 mars 2016, Le Conseil international des infirmières (CII) lance un appel aux gouvernements à soutenir le Plan d’action mondial pour combattre la RAM et souligne le rôle crucial des infirmières pour réduire l’impact et de limiter la propagation de cette menace majeure pour la santé publique.

Les organisations de professionnels des soins de santé rassemblées le 2 mars se sont interrogées sur les meilleures méthodes pour informer les prescripteurs et les agents de santé et pour obtenir des changements de comportement effectifs.

La résistance aux antimicrobiens est l’une des principales menaces actuelles contre la santé mondiale. Elle entraîne un allongement de la durée des hospitalisations, une augmentation des coûts de la santé et une plus grande mortalité. Lors de la réunion, le Dr Caline Mattar de l’OMS a indiqué que la RAM est responsable de 25’000 décès en Europe chaque année, 38’000 par an en Thaïlande; et plus 23’000 aux Etats-Unis. La RAM a également d’énormes coûts économiques: les coûts directs estimés de la RAM aux États-Unis atteignent les US $20 milliards par an et jusqu’à US $35 milliards par an pour les coûts indirects. Un rapport sur la RAM de février 2015 prévoit que d’ici 2050, elle causerait plus de 10 millions de décès par an dans le monde et se traduirait par un coût cumulé de US $100 milliards chaque année, à peu près la même que le retrait de l’économie britannique de la production mondiale.

Un rôle crucial des infirmières est d’éduquer le public. Le Dr Matter a rapporté les résultats d’une enquête de plusieurs pays de l’OMS qui a montré que 64% des personnes interrogées pensent que les antibiotiques sont bons pour des maladies telles que la rhume et la grippe; et environ un tiers pense qu’ils devraient cesser de prendre des antibiotiques quand ils se sentent mieux.

Lors de la réunion, le Dr Frances A. Hughes, directrice générale du CII, a souligné que ce sont les infirmières qui ont le plus d’impact sur l’éducation des patients et du public ; sur la prévention et le contrôle des infections ; sur l’utilisation responsable des antimicrobiens ; ainsi que sur le contrôle et l’évaluation des traitements et le signalement des incidents liés aux antimicrobiens.

« Si la propagation de la RAM se poursuit comme prévu », a déclaré Dr Hughes, « ce sera les infirmières et les familles qui prendront soins des personnes malades d’une manière encore jamais vue jusqu’à présent. »

« Les infirmières jouent un rôle essentiel pour sensibiliser les gouvernements à l’importance de créer, ou de renforcer, les mécanismes nationaux de surveillance de la résistance aux antimicrobiens, pour pouvoir contrôler la portée et les causes de la résistance et étoffer les corpus de preuves et de connaissances », a ajouté le Dr Hughes. « En outre, nous pouvons faire pression sur les gouvernements afin qu’ils réglementent le marché de telle sorte que seuls des agents antimicrobiens à la qualité, à la sécurité et à l’efficacité garanties soient homologués, distribués et vendus. »

Les infirmières assument également d’autres rôles, comme par exemple le soutien et le renforcement des politiques et pratiques de prévention et de contrôle ; l’aide aux patients en ce qui concerne le respect des traitements antimicrobiens et l’utilisation correcte des antibiotiques ; et la promotion de la vaccination.

En mai 2015, l’Assemblée mondiale de la Santé adoptait un Plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens, lequel souligne le rôle essentiel des agents de santé « pour préserver l’efficacité des antimicrobiens.  Le Plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens contient cinq grands objectifs :

1.     Améliorer la sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens et la compréhension du phénomène. 

2.     Renforcer les connaissances par la surveillance et la recherche.

3.     Réduire l’incidence des infections par le biais de l’assainissement, l’hygiène et la prévention des infections.

4.     Optimiser l’usage des médicaments antimicrobiens.

5.     Dégager les arguments économiques en faveur d’investissements durables en tenant compte des besoins de tous les pays, et accroître les investissements en faveur de médicaments, d’outils diagnostiques et de vaccins nouveaux et d’autres interventions.

Dans le courant cette année, une réunion de haut niveau sur la RAM aura lieu à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Information : Lindsey Williamson, media@icn.ch

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Les infirmières, premières intervenantes dans les soins, l’éducation et la résilience communautaire face au virus Zika

Genève, Suisse, le 10 février 2016 – Les infirmières constituent le principal groupe de professionnels de la santé dans le monde et, pour de nombreux patients, représentent le premier point d’accès aux soins. À ce double titre, les infirmières jouent un rôle crucial dans l’éducation des patients à la prévention et aux risques du virus Zika, ainsi que dans la prise en charge des personnes devant recevoir un traitement.

Le Conseil international des infirmières (CII) recommande aux personnels infirmiers travaillant dans les pays confrontés à l’infection de conseiller aux patients de se protéger contre les piqûres de moustique au moyen de répulsifs, de moustiquaires et d’écrans anti-insectes, et en couvrant les parties exposées de leur peau. Il convient en outre d’éliminer les récipients – tels que pots de fleur et seaux – pouvant contenir des eaux stagnantes propices à la reproduction des moustiques. Dans les pays qui ne sont pas concernés par le virus, le CII recommande aux personnels infirmiers de demander aux patientes enceintes si elles se sont rendues récemment dans un pays touché et de leur conseiller de s’abstenir de s’y rendre.

« Les infirmières prodiguent l’essentiel des soins de santé primaires dans la plupart des pays : elles doivent donc être conscientes des risques liés au virus, de la manière de prévenir sa propagation et de l’opportunité de procéder à des tests et traitements », souligne le Dr Frances Hughes, Directrice générale du CII. « Si la maladie du virus Zika est en général relativement bénigne et n’exige pas de traitement spécifique, la flambée récente et le risque qu’elle pose aux femmes enceintes sont très préoccupants. »

Le Dr Hughes ajoute que « pour surmonter la peur et l’anxiété, les communautés doivent disposer d’informations à jour et exactes : les infirmières sont justement la clé de l’accès à ces informations. Elles sont particulièrement bien placées pour éduquer le public et lui offrir un soutien psychosocial, afin de le rassurer et de renforcer la résilience communautaire. Les personnels infirmiers sont également à même de détecter rapidement la maladie et d’appliquer les interventions qui s’imposent. »

Les premières infections au virus Zika ont été confirmées en mai 2015 au Brésil. Depuis lors, le virus s’est propagé dans plus de treize pays d’Amérique ainsi qu’au Cap-Vert, en Afrique. Plusieurs cas ont été confirmés aux États-Unis et en Europe. Si le virus se transmet avant tout par la piqûre du moustique du genre Aedes, il peut se propager également par transfusion sanguine ou par contact sexuel. Malheureusement, on recense de nombreux cas, au Brésil et dans d’autres pays d’Amérique du Sud, de transmission du virus d’une femme enceinte à l’enfant à naître. Selon la chaîne d’information Al Jazira, le ministre de la santé du Brésil a annoncé plus de 4000 cas suspects et plus de 400 cas confirmés de microcéphalie chez des nouveau-nés : on soupçonne fortement que nombre de ces cas sont imputables au virus Zika.


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Le Conseil international des infirmières porte la voix des infirmières au Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé

 Genève, Suisse, le 1er février 2016 – Devant le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) réuni pour sa 138e session, le Conseil international des infirmières (CII) a appelé l’OMS et les gouvernements à faire en sorte que les infirmières participent à tous les aspects de l’agenda politique, étant donné leur contribution essentielle à la santé mondiale aujourd’hui et demain.
 
Dans une intervention, le CII a souligné le rôle critique que jouent les infirmières dans l’élaboration, l’application et l’encadrement des nouvelles initiatives portant sur la main-d’œuvre et les services de santé. Le CII a aussi insisté sur le fait que le renforcement des systèmes de santé ne sera possible que moyennant un investissement pour les soins infirmiers et obstétricaux dans le cadre du renforcement des ressources humaines pour la santé, lequel constitue une stratégie fondamentale pour la réussite des Objectifs du développement durable.
 
Le projet final du rapport de l’OMS intitulé Stratégie mondiale sur les ressources humaines pour la santé à l’horizon 2030 a été soumis au Conseil exécutif pour examen. La profession infirmière est appelée à occuper une place déterminante dans la Stratégie de l’OMS. C’est pourquoi le CII a appelé ses membres à faire en sorte que le rôle et les contributions des infirmières soient pris en compte de manière appropriée tout au long du processus d’élaboration et d’adoption de la Stratégie. À cet effet, le CII a préparé une série d’études thématiques destinées à aider les associations nationales d’infirmières dans leurs discussions avec des représentants de leurs gouvernements. Ces études sont disponibles à l’adresse suivante :http://www.icn.ch/what-we-do/hrh-policy-briefs. La Stratégie mondiale donnera aux pays des idées et des recommandations concrètes quant à la façon d’atteindre les objectifs et cibles du développement durable qui ont été entérinés par les Nations Unies en septembre 2015.
 
Mme Yukiko Kusano, consultante en politiques de soins infirmiers et de santé auprès du CII, a relevé que, pour le Conseil international des infirmières, « ni le troisième objectif du développement durable ni les objectifs de la stratégie sur les ressources humaines pour la santé ne seront atteints sans une augmentation urgente des investissements dans les soins infirmiers et obstétricaux ».
 
Les fonctions principales du Conseil exécutif de l’OMS sont d’appliquer les décisions et les politiques adoptées par l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS), de la conseiller et, d’une façon générale, de faciliter son travail. En 2016, l’AMS aura lieu du 23 au 30 mai. Plusieurs des points de son ordre du jour intéressent particulièrement notre profession, notamment le projet de Stratégie mondiale sur les ressources humaines pour la santé à l’horizon 2030 ; les services de santé intégrés et centrés sur le patient ; la santé dans le programme de développement durable jusqu’en 2030 ; les maladies non transmissibles et le vieillissement ; la résistance aux antimicrobiens ; la santé des migrants ; la maladie à virus Ébola ; et les produits médicaux de contrefaçon.
 
L’AMS traitera également d’autres thèmes importants, tels que la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé ; la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant ; la santé des femmes, des enfants et des adolescents ; la violence ; la santé et l’environnement ; le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles ; les vaccins ; et la réforme de l’OMS.
 
La documentation du Conseil exécutif est disponible à l’adresse suivante :http://apps.who.int/gb/f/f_eb138.html.
 
Devant le Conseil exécutif, le CII a fait des interventions concernant la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant ; la santé dans le programme de développement durable jusqu’en 2030 ; la flambée de maladie à virus Ébola en 2014 et ses répercussions ; et la main-d’œuvre et les services de santé. Avec l’Alliance mondiale des professions de santé (AMPS), le CII a fait une déclaration concernant l’action multisectorielle pour une approche du vieillissement en bonne santé axée sur le parcours de vie.
 
Les membres du CII peuvent consulter les interventions dans les pages qui leur sont réservées sur le site Web du CII ainsi que sur le site Web de l’OMS : https://apps.who.int/ngostatements/meetingoutline/7.
 
Le CII entretient des relations officielles avec l’Organisation mondiale de la Santé depuis 1948. Depuis lors, le CII a collaboré à de nombreux projets d’intérêt mutuel avec l’OMS.
 
 Information : Lindsey Williamson, media@icn.ch
Tél. : +41 22 908 0100 ; Télécopie : +41 22 908 0101, www.icn.ch 
ICN/PR2016 #03

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Le Centre international des migrations d’infirmières inaugure son nouveau site Web

Philadelphie (États-Unis) et Genève (Suisse), le 23 avril 2015 – Le Centre international des migrations d’infirmières (CIMI) inaugure aujourd’hui son nouveau site Web : www.intlnursemigration.org.

Issu d’un partenariat entre la CGFNS International et le Conseil international des infirmières (CII), le CIMI est une plateforme internationale pour la mise au point, la promotion et la diffusion de résultats de recherche, de politiques et d’informations au sujet des migrations d’infirmières.
L’interface simple et conviviale du nouveau site donne accès aux nouvelles, références et publications du CIMI. Destinée aux chercheurs novices et chevronnés, la nouvelle application eSource leur permettra de partager, avec d’autres chercheurs et avec le grand public, leurs articles, rapports, monographies ou présentations portant sur des sujets liés aux migrations.
Le CIMI a joué un rôle clé dans l’adoption, au niveau international et national, de politiques et de pratiques dynamiques et efficaces, favorables à la sécurité des soins et à l’instauration d’environnements de travail positifs pour les infirmières migrantes.
« Le problème des ressources humaines pour la santé figure en bonne place des préoccupations politiques du moment, et les migrations d’infirmières font partie intégrante de ce débat », observe David Benton, directeur général du CII. « Le CII a le plaisir de collaborer avec la CGFNS pour mettre à la disposition du public cette nouvelle ressource importante, qui améliorera les connaissances et la compréhension des enjeux liés aux migrations. »
« Le partenariat entre la CGFNS International et le CII est un excellent exemple pour le secteur des soins infirmiers », souligne pour sa part Franklin A. Shaffer, secrétaire du CIMI et directeur général de la CGFNS International. « Nos deux organisations sont résolument engagées à faire appliquer, au profit des personnes cherchant un emploi à l’étranger, les pratiques optimales définies par le Code de pratique mondial de l’OMS pour le recrutement international des personnels de santé. »
 
CGFNS International
Basée à Philadelphie, aux États-Unis, la CGFNS International est une organisation à but non lucratif et adoptant un point de vue neutre s’agissant des migrations. Au plan mondial, la CGFNS est la principale organisation chargée d’évaluer les compétences des professionnels des soins infirmiers et d’autres professions de santé. La CGFNS sert la communauté mondiale des professionnels de santé par ses programmes et services destinés à contrôler et promouvoir les compétences de pratique fondées sur les connaissances. Aux États-Unis, la CGFNS est la seule organisation mandatée par les autorités fédérales pour gérer l’octroi de visas aux infirmières et professionnels de sept domaines de santé éduqués à l’étranger.

Pour de plus amples renseignements :

CGFNS : Charmaine Rudder, crudder@cgfns.org
Téléphone : +1 215-243-5814 ; télécopie : +1 215-243-5814 ; www.cgfns.org

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En route vers la santé ! Les professions de santé lancent HealthyScore, une « app » pour aider tout un chacun à améliorer sa santé

Genève, Suisse, le 6 novembre 2014 – Les professions de santé mondiales lancent HealthyScore, une « app » très simple destinée à aider la population et les professionnels de santé à limiter le risque de maladies non transmissibles, des affections responsables de 60% des décès au plan mondial.

L’application pour iOS et Android a été développée par l’Alliance mondiale des professions de santé (AMPS), une alliance sans précédent entre le Conseil international des infirmières (CII), la Fédération pharmaceutique internationale (FIP), la Confédération mondiale de kinésithérapie (WCPT), la Fédération dentaire internationale (FDI) et l’Association médicale mondiale (AMM),  avec le soutien de la Fédération internationale de l’industrie des médicaments (IFPMA).
 
HealthyScore, pour quoi faire ?
L’application HealthyScore permet à tout un chacun de noter ses habitudes de santé au moyen du système des feux lumineux ; des rappels paramétrables l’aideront ensuite à adopter un mode de vie plus sain.
L’application a deux objectifs :
  1. Éduquer les individus à la manière d’améliorer leur santé par des attitudes positives et des modifications de leur mode de vie.
  2. Donner aux individus les moyens de collaborer avec leurs prestataires de santé à l’élaboration d’objectifs de santé personnels et de mesurer leurs progrès dans la réalisation de ces objectifs.
 
HealthyScore est la version mobile de la fiche de santé de l’AMPS, un élément important de sa campagne contre les maladies non transmissibles. Quatre indicateurs biométriques et quatre indicateurs de comportement donnent un aperçu complet de l’état de santé du patient.
L’application HealthyScore aide les individus à évaluer leurs comportements de santé, marqués en rouge s’ils sont très risqués, en jaune s’ils doivent inciter à la prudence et en vert s’ils sont sains et durables. L’objectif est d’aider les patients à faire passer progressivement tous leurs comportements de santé au vert.
L’application et ses rappels permettent aux individus et à leurs prestataires de santé de fixer, ensemble, des objectifs pour améliorer progressivement tant les facteurs métaboliques et biométriques que ceux associés au mode de vie et au comportement. L’utilisation régulière de cette ressource aidera les individus et les professionnels de santé à élaborer des interventions ciblées améliorant la santé et le bien-être.
Globalement, l’application HealthyScore aide la communauté de santé à focaliser son attention sur le lien indissoluble entre les déterminants sociaux de la santé et l’incidence des maladies non transmissibles, y compris les maladies mentales et les problèmes de santé buccale.
En mettant l’accent sur une approche holistique de la santé, l’AMPS dépasse le cadre étroit des interventions curatives contre les maladies non transmissibles en vue de promouvoir un changement durable des comportements, propice à une meilleure santé.  L’AMPS espère aussi que cette initiative renforcera les canaux de communication entre les patients et les professionnels de santé.
L’application HealthyScore rappelle aux patients que leur santé est entre leurs mains.
 
À propos de l’application HealthyScore (www.healthyscore.org)
L’application est disponible pour les appareils fonctionnant sous Android et iOS :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.healthy.score&hl=en.
https://itunes.apple.com/us/app/healthy-score/id929909702?mt=8
Protection des données : les données sur le style de vie, les engagements personnels et les rappels sont mémorisées uniquement dans l’appareil personnel. L’application HealthyScore ne partage aucune donnée avec d’autres applications, prestataires ou parties tierces.
 
À propos de l’Alliance mondiale des professions de santé (www.whpa.org)
L’Alliance mondiale des professions de santé (AMPS) est une alliance entre le Conseil international des infirmières (CII), la Fédération pharmaceutique internationale (FIP), la Confédération mondiale de kinésithérapie (WCPT), la Fédération dentaire internationale (FDI) et l’Association médicale mondiale (AMM). L’AMPS cherche des solutions aux grands problèmes de santé partout dans le monde tout en s’efforçant de faciliter la prestation de soins de santé rentables et de qualité. L’AMPS fédère plus de six cents organisations nationales, ce qui fait d’elle le point d’accès privilégié aux professionnels de la santé des cinq disciplines.
  • Le Conseil international des infirmières (CII) est une fédération de plus de 130 associations nationales d’infirmières, représentant plus de 16 millions d’infirmières du monde entier. www.icn.ch
  • La Fédération internationale pharmaceutique (FIP) fédère au niveau mondial les organisations nationales de pharmaciens et de pharmacologues. www.fip.org
  • La Confédération mondiale de kinésithérapie (WCPT) est la voix internationale des physiothérapeutes. Elle compte 101 associations membres nationales, représentant plus de 350 000 praticiens affiliés. www.wcpt.org
  • La Fédération dentaire internationale (FDI) rassemble environ 200 associations nationales et groupes spécialisés représentant plus d’un million de dentistes dans le monde. www.fdiworldental.org
  • L’Association médicale mondiale (AMM) est la fédération internationale des associations nationales de médecins, exprimant directement et indirectement les opinions de plus de neuf millions de médecins. www.wma.net
 
Informations : Lindsey Williamson, media@icn.ch
Tél.: +41 22 908 0100 ; télécopie : +41 22 908 0101, www.icn.ch

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Les infirmières demandent aux gouvernements de créer des milieux de travail sécures pour la prise en charge des patients atteints du virus Ébola. Conclusions du sommet international des soins infirmiers de haut niveau sur le virus Ébola

Genève, Suisse et Madrid, Espagne, le 30 octobre 2014 – Lors d’un sommet en soins infirmiers de haut niveau, les 27 et 28 octobre, intitulé «Les soins infirmiers et le virus Ébola », organisé par le Conseil international des infirmières (CII) et le Conseil général en soins infirmiers d’Espagne (CGE), les infirmières ont demandé aux gouvernements de créer des environnements de travail sécures pour les professionnels de la santé comme condition préalable à la prestation de soins aux patients atteints du virus Ébola.

Les participants au Sommet ont analysé la situation et échangé des expériences mondiales, et les leçons à tirer et les changements qui pourraient être adoptés pour minimiser les risques associés à la prise en charge et le traitement des personnes infectées. Ce colloque a rassemblé les représentants du CII, du CGE, de la Fédération européenne des infirmières, de PSI (Public Services International), de Médecins Sans Frontières, les membres de syndicats de soins infirmiers espagnols, les délégués des pays européens et africains où les patients atteints par le virus Ébola ont été traités, et les infirmières expertes dans la prise en charge directe du virus Ébola des patients.

‘Les infirmières jouent un rôle essentiel dans la riposte à cette crise, et de ce fait, elles courent un grand risque,” a déclaré David Benton, Directeur général du CII.  “La formation des infirmières et la mise en place de protocoles dans le cadre de la prestation de soins aux patients atteints d’Ébola étaient jusqu’à présent fragmentées.  Cette réunion nous permettra d’avoir un aperçu complet de la situation, telle qu’exposée par ceux qui connaissent les besoins.  Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons établir des orientations claires à fournir aux infirmières et veiller à ce que les patients reçoivent les soins de qualité dont ils ont besoin dans un environnement sûr et préservé.”
Après avoir entendu le témoignage de tous les experts, le Président du Conseil général en soins infirmiers d’Espagne (Consejo General de Enfermería), Máximo González Jurado, a déclaré: “Le thème de ce sommet est «tolérance zéro». Il a également souligné que «la transparence dans ces cas est fondamentale, car elle nous fait apprendre et c’est la seule façon de passer à travers cette crise ».
Le sommet a débuté par des présentations et des discussions par les représentants des différents pays et des organisations internationales sur les soins pour les patients atteints d’Ebola. Elle a été suivie par une session sur les normes proposées pour les programmes d’éducation et de formation pour les travailleurs de la santé. Le deuxième jour du sommet, les facteurs essentiels à inclure dans les protocoles et les procédures spécifiques pour les soins des personnes atteintes ou soupçonnées d’avoir le virus d’Ébola ont été établis. Le sommet en est venu à la conclusion de :
  • élaborer des programmes de formation qui garantissent la compétence, et qui sera accrédité au niveau international par le CII ;
  • créer une plate-forme d’information centralisée pour obtenir toutes les informations sur les soins infirmiers et le virus de la maladie Ébola ;
  • demander la participation active des infirmières au niveau de la prise de décisions en matière de prévention et de soins des patients atteints de l’Ébola.
Les infirmières sont parmi les personnes les plus exposées à la contamination par le virus d’Ébola.  Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 443 travailleurs de santé auraient été infectés et 244 seraient décédés.[1]  L’infection des travailleurs de santé par le virus d’Ébola peut avoir des effets dévastateurs sur le système de santé, par exemple la fermeture d’hôpitaux, la diminution de la main d’œuvre infirmière pourtant indispensable et la méfiance envers le système de santé.
 
De plus d’informations sont disponibles à la page www.icn.ch/fr/news/ebola/
 

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Le projet Soins de santé en danger lance un module d’apprentissage en ligne visant les professionnels de santé travaillant dans des conflits armés et autres situations d’urgence

 Genève, Suisse, 29 octobre 2014 – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a dévoilé un nouveau module de formation en ligne conçu pour aider les personnels de santé à comprendre les effets de la violence sur leurs soins, leurs droits et responsabilités, ainsi que les dilemmes moraux auxquels ils sont confrontés lors des conflits et autres situations d’urgence.

 « Ce module nous permettra d’atteindre les personnels de santé du monde entier », déclare Bruce Eshaya-Chauvin, conseiller médical du projet Les soins de santé en danger. « Toute personne connectée à Internet peut utiliser ou télécharger notre module. Il contient des entretiens avec des experts du terrain, des activités pédagogiques et d’autres médias. »
Le projet Soins de santé en danger est piloté par le CICR et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il vise à rendre plus sûr l’accès à des soins de santé efficaces et dispensés en toute impartialité pendant les conflits armés et autres situations d’urgence. Le Conseil international des infirmières, l’Association médicale mondiale, la Fédération internationale pharmaceutique et le Comité international de médecine militaire se sont associés au projet pour y apporter leur expertise et en promouvoir les buts parmi leurs propres membres.
« Le module d’apprentissage est un outil essentiel pour une prise de conscience générale. Il servira aux médecins du monde entier », constate le Dr Xavier Deau, Président de l’Association médicale mondiale. « Il leur permettra de comprendre leurs droits et responsabilités, ainsi que leurs obligations éthiques dans des situations d’urgence. L’AMM salue chaleureusement cette initiative du Comité international de la Croix-Rouge. »
Le module s’adresse à tous les professionnels concernés par la prestation des soins de santé, civils aussi bien que militaires : médecins, infirmières, pharmaciens, ambulanciers et administrateurs d’hôpitaux. 
« Le module de formation sur Internet sera très utile non seulement pour le personnel soignant des services de santé militaires qui, partout dans le monde, sont confrontés quotidiennement aux problèmes spécifiques des zones de conflit à haut risque,  mais aussi pour attirer l’attention des autorités militaires et gouvernementales sur les problèmes rencontrés en temps de conflit ou de crise », déclare le major-général (retraité) Roger Van Hoof, secrétaire général du Comité international de médecine militaire.
Pour David Benton, directeur général du Conseil international des infirmières, « il s’agit là d’une contribution très opportune aux ressources déjà disponibles et avec laquelle, malheureusement, de plus en plus d’infirmières doivent se familiariser, qu’elles travaillent dans des environnements dangereux, qu’elles plaident pour le changement ou qu’elles forment la prochaine génération de praticiens. »
Luc Besançon, directeur et secrétaire général de la Fédération internationale pharmaceutique, ajoute : « Les pharmaciens apportent une expertise en médicaments très demandée dans les situations difficiles de catastrophe ou de conflit. Le module d’apprentissage prolonge les travaux de notre fédération dans le domaine de l’éthique. Nous nous félicitons que l’outil soit mis à la disposition de nos membres. »
Outre la production d’un certain nombre de documents imprimés et audiovisuels consacrés au problème de la violence contre les patients et contre les personnels de santé, le CICR travaille, avec ses partenaires, à la rédaction de principes éthiques qui guideront l’action du personnel de santé dans les situations de conflit.
 
Pour accéder au module de formation en ligne, veuillez vous rendre sur le lien suivant :www.healthcareindanger.org/elearning
 
Pour de plus amples renseignements, veuillez prendre contact avec :
Anastasia Isyuk, CIRC Geneva, tél: +41 22 730 30 23 or +41 79 251 93 02
Lindsey Williamson, CII, courriel: media@icn.ch
Nigel Duncan, AMM, tél : + 44 (0) 20 8997 3653
Paul Zabouri, CIMM, courriel : pzabouri@cimm-icmm.org
Lin-Nam Wang, FIP, tél: +31 70 302 1987
 
  • Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (CICR) constitue le principal réseau humanitaire dans le monde. Sa mission est d’alléger les souffrances humaines, de protéger la vie et la santé et de faire respecter la dignité humaine, en particulier dans les conflits armés et autres situations d’urgence. Le Mouvement est présent dans tous les pays et soutenu par des millions de volontaires.
  • Le Conseil international des infirmières (CII) est la fédération de plus de 130 associations nationales d’infirmières, représentant les millions d’infirmières dans le monde. Géré par des infirmières et à l’avant-garde de la profession au niveau international, le CII promeut des soins de qualité pour tous et des politiques de santé solides, partout dans le monde.
  • L‘Association médicale mondiale (AMM) est une fédération globale d’associations médicales nationales. Elle représente des millions de médecins du monde entier. Agissant au nom des médecins et des patients, l’AMM a pour ambition d’atteindre les standards les plus élevés possibles en matière de science médicale, de formation, de déontologie et de soins de santé pour tous.
  • Le Comité international de médecine militaire (CIMM) est une organisation intergouvernementale neutre et impartiale comptant 110 États Membres. La mission du CIMM est de faciliter les échanges de connaissances scientifiques et pratiques entre les personnels des services de santé des forces armées des Etats membres. Pour ce faire, elle organise des congrès mondiaux et régionaux, des cours et des ateliers (droit de la guerre, éthique, etc.) et publie une revue scientifique.
  • Fondée en 1912, la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) est la fédération mondiale des associations nationales de pharmaciens et scientifiques du médicament. Elle entretient des relations officielles avec l’Organisation mondiale de la santé. Par l’intermédiaire de ses 132 organisations membres, la FIP représente plus de trois millions de praticiens et de scientifiques dans le monde.

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Une main-d’œuvre infirmière forte, clé de la couverture universelle en matière de santé. Le Conseil international des infirmières souligne le rôle déterminant des infirmières dans la couverture universelle en matière de santé et l’importance d’une réglementation efficace

Genève (Suisse), le 19 mai 2014 – Le Conseil international des infirmières (CII) a organisé, à la veille de l’Assemblée mondiale de la Santé, une série de réunions dont les participants ont souligné, notamment, que la couverture universelle en matière de santé dépend d’une main-d’œuvre pour la santé disponible en effectifs suffisants, formée de manière appropriée, correctement rémunérée et travaillant dans des conditions décentes.

91 représentants des associations nationales d’infirmières (ANI) membres du CII se sont réunis les 14 et 15 mai pour débattre du renforcement des ANI et de leur influence politique, ainsi que des grands défis associés à la réalisation de la couverture universelle en matière de santé. Le Dr David Evans, de l’Organisation mondiale de la santé, a décrit l’objectif de la couverture universelle, précisant qu’elle doit être effective, qualitative et abordable.
Pour le Dr Xenia Scheil-Adlung, de l’Organisation internationale du travail, les grands défis associés à la réalisation de la couverture universelle en matière de santé sont les pénuries d’infirmières et d’autres travailleurs de santé, l’insuffisance des salaires ainsi que les conditions de travail difficiles. Selon l’experte, la couverture universelle ne pourra être atteinte qu’à condition de trouver les financements nécessaires à la formation d’effectifs suffisants de travailleurs de la santé compétents, prêts à s’adapter, bénéficiant de conditions de travail décentes et répartis de manière équitable entre et au sein des pays.
Invitée d’honneur, Son Altesse royale la princesse Mouna de Jordanie, défenseur de la fourniture de soins infirmiers de qualité et de l’avancement des services, de la pratique et de l’éducation aux soins infirmiers, s’est adressée aux participants à la réunion conjointe de la Triade, qui s’est tenue les 16 et 17 mai, à l’initiative du CII, de l’Organisation mondiale de la santé et de la Confédération internationale des sages-femmes.
« La couverture universelle en matière de santé dépend de l’existence d’une main-d’œuvre suffisamment nombreuse, qualifiée et capable de répondre aux besoins des populations qu’elle sert », a observé la princesse Mouna. « Comme je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises, il est impossible de renforcer les systèmes de santé sans résoudre, d’abord, la crise de la main-d’œuvre pour la santé. »
La réunion de la Triade a porté sur les grands enjeux du renforcement des professions d’infirmière et de sage-femme, de la prestation de soins infirmiers et obstétricaux sûrs et de qualité, et de la réglementation efficace de ces professions. Cette année, la cinquième réunion de la Triade était focalisée sur le renforcement de la main-d’œuvre infirmière et obstétricale en appui à la couverture universelle en matière de santé, en tant qu’elle constitue un moyen d’atteindre les objectifs de santé. Les intervenants étaient notamment Akiko Maeda (Banque mondiale), Judith Shamian et David Benton (Conseil international des infirmières), Ties Boerma et Mwansa Nkowane (Organisation mondiale de la santé), ainsi que Frances Day-Stirk et Frances Ganges (Confédération internationale des sages-femmes). Le communiqué publié à la fin de la réunion est disponible à cette adresse.
Les 14 et 15 mai également, 41 participants de 23 pays ont assisté au Forum de l’accréditation et des régulateurs du CII, organisé conjointement avec la Confédération internationale des sages-femmes. Les débats ont porté sur la réglementation, la formation, les migrations, la couverture universelle en matière de santé et la pratique infirmière avancée.
De nombreuses infirmières présentes à ces réunions participeront également à l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la Santé. Le CII encourage et aide les infirmières à participer à l’Assemblée mondiale de la Santé dans la délégation de leur pays, ou dans celle du CII, afin que la profession infirmière – la plus grande profession de santé – ait son mot à dire dans l’élaboration et la prise des décisions au plus haut niveau.

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Une étude européenne montre que les infirmières formées à l’université réduisent le nombre de décès de patients hospitalisés

Genève, Suisse, le 28 février 2014 – Le Lancet publie aujourd’hui une étude montrant qu’une main-d’œuvre infirmière mieux formée réduit les décès inutiles dans les hôpitaux.

Sous la supervision du Pr Linda Aiken, de la faculté des sciences infirmières de l’Université de Pennsylvanie (États-Unis), l’étude réalisée dans neuf pays européens montre qu’une augmentation de 10 pour cent du nombre des infirmières titulaires d’un bachelor entraîne une diminution de 7 pour cent du risque de décès de patients hospitalisés. S’appuyant sur des statistiques concernant plus de 420’000 patients dans trois cents hôpitaux, l’enquête RN4CAST montre également que chaque patient supplémentaire ajouté à la charge de travail d’une infirmière augmente le risque de décès des patients en chirurgie de 7 pour cent dans les 30 jours suivant leur admission. Entre les hôpitaux dont 60 pour cent des infirmières sont titulaires d’un bachelor et soignent, chacune, six patients en moyenne, et ceux comptant 30 % d’infirmières titulaires d’un bachelor et où la charge moyenne par infirmière est de huit patients, l’écart du taux de mortalité atteint presque 30 %.

« Cette étude complète l’ensemble des preuves toujours plus nombreuses venant de plusieurs régions dans le monde et confirme ce que les infirmières savent déjà : la qualité de la formation des infirmières et un niveau de dotation sûr ont une incidence directe sur la survie des patients », souligne Judith Shamian, Présidente du CII. « Les enseignements de cette étude réalisée en Europe s’appliquent à tous les pays et sont similaires aux conclusions d’autres pays et de tous établissements. Le CII appelle les associations d’infirmières à en tirer parti pour obtenir l’appui des citoyens et faire pression, ensemble, sur leurs gouvernements afin qu’ils mettent à disposition du personnel infirmier qualifié, bien soutenu et en effectifs suffisants. »

« Les éléments que nous avons mis au jour montrent qu’il n’y a pas que la quantité de main-d’œuvre qui compte, mais aussi sa compétence », observe Anne Marie Rafferty, de la Faculté des sciences infirmières et obstétricales Florence Nightingale du King’s College (Londres), chargée du volet anglais de l’enquête. « Les hôpitaux devraient prendre bonne note de ce fait car, dans le contexte de rigueur budgétaire, on commence souvent par couper dans les postes d’infirmières : or, l’étude montre que cette mesure peut avoir des conséquences désastreuses pour les patients. »

Article : www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(13)62631-8/abstract


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Forum mondial des ressources humaines en santé : les infirmières et les sages-femmes s’engagent en faveur de la couverture sanitaire universelle

Genève (Suisse) ; La Haye, Pays-Bas et Recife (Brésil), le 14 novembre 2013

Les infirmières et sages-femmes participant au troisième Forum mondial des ressources humaines en santé y ont réaffirmé leur engagement en faveur de la couverture sanitaire universelle. Des représentantes du Conseil international des infirmières et de la Confédération internationale des sages-femmes ont signé, à cet égard, une déclaration d’intention. Les deux organisations s’engagent ainsi à collaborer avec les gouvernements ; les institutions de recherche et d’enseignement ; les associations professionnelles ; les régulateurs et les syndicats ; les organisations nationales, régionales et internationales ; la société civile ; et d’autres partenaires du secteur de la santé, afin de :

  • Élaborer et soutenir l’application de politiques propices à l’équité et à la fourniture de soins et services de haute qualité, accessibles, disponibles et acceptables.
  • Promouvoir une pratique clinique de qualité, centrée sur les besoins des personnes et des populations, favorisant la continuité de la prestation des soins, promouvant la santé et le bien-être et propice à la prévention des maladies non transmissibles.
  • Faire preuve d’excellence dans la conception de programmes de formation basés sur les compétences et applicables à de nombreux contextes, afin de préparer des effectifs suffisants d’infirmières et sages-femmes compétentes, capables et désireuses d’exercer dans une variété de situations et auprès de populations diverses.
  • Promouvoir un leadership et un encadrement de la main-d’œuvre capables d’encourager le recrutement et la fidélisation de toutes les catégories d’agents de santé, de traiter les aspects liés à la motivation et à la responsabilisation et d’instaurer des cadres de travail favorables, sains et sûrs.
  • Pratiquer en collaboration avec les autres professions de santé, de manière à faire avancer les soins interdisciplinaires et les modèles basés sur le travail en équipe.
  • Faire avancer les connaissances par le questionnement et la recherche, afin d’améliorer la pratique fondée sur les données probantes et de traduire la recherche dans la pratique.
  • Soutenir les analyses de main-d’œuvre au niveau des pays, en vue de mieux documenter les décisions prises au plan local, régional et international.

« La couverture sanitaire universelle dépend de l’investissement dans les infirmières et sages-femmes. L’objectif dans ce domaine est double : mettre à disposition une main-d’œuvre suffisamment nombreuse et assurer la répartition équitable de professionnels compétents et motivés », résume Mme Frances Day-Stirk (MHM, ADM, DipN, RM, RN), Présidente de la Confédération internationale des sages-femmes. « Les associations de sages-femmes doivent collaborer avec les gouvernements et d’autres parties prenantes, aux niveaux local et régional, pour atteindre ces objectifs communs. »

Mme Judith Shamian (RN, PhD, D.Sc (Hon), LLD(Hon), FAAN) Présidente du Conseil international des infirmières, rejoint son homologue dans ses constatations et précise : « Les infirmières et les sages-femmes ont un potentiel énorme. Mais nous devons disposer de statistiques beaucoup plus précises sur leurs effectifs et sur la manière dont elles sont déployées. Il nous faut aussi évaluer dans quelle mesure les infirmières et les sages-femmes sont compétentes pour répondre aux besoins évolutifs de la société. L’existence de modèles fonctionnels de réglementation, bénéficiant de la confiance des citoyens et des professions, est une nécessité. Le cas échéant, ces modèles devront être modernisés à titre prioritaire. »

Le troisième Forum mondial, qui s’est tenu à Recife, au Brésil, du 10 au 13 novembre 2013, était consacré au thème suivant : « Les ressources humaines en santé au cœur de la couverture universelle et du programme de développement pour l’après-2015 ». Il a rassemblé plus de 1500 décideurs politiques, experts et mandataires œuvrant dans le domaine de la main-d’œuvre en santé. Le Forum était organisé par l’Alliance mondiale des personnels de santé (AMPS), sous les auspices du Gouvernement du Brésil, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation panaméricaine de la santé (PAHO).

Note

La Confédération internationale des sages-femmes (ICM) est la plus vaste alliance au monde d’associations de sages-femmes. Sa vision, sa mission et ses objectifs sous-tendent son travail dans le monde entier. L’ICM regroupe 108 associations membres dirigées par des sages-femmes et représentant 95 pays à travers les continents. Ensemble, ces associations représentent globalement plus de 300’000 sages-femmes.


02 Novembre 2013

  • Communiqué de presse : Le CII et le CICR défendent le rôle des personnels de santé dans les conflits armés et autres situations d’urgence
  • Communiqué de presse : Les coupes dans les effectifs infirmiers représentent un risque pour le patient et pour la société, avertit le Forum de la main d’oeuvre infirmière du Conseil international des infirmières
  • Communiqué de presse : La Conférence mondiale sur la réglementation des professions de santé se penchera sur les défis posés par la réglementation des professions de santé
  • Communiqué du Forum de la main d’oeuvre infirmière du CII concernant Les coupes dans le système de santé mettent la société en péril

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La sécurité de la dotation en effectifs, condition de la qualité des soins de santé

Genève (Suisse), le 15 juillet 2013 – Le Conseil international des infirmières publie une nouvelle série de principes régissant la sécurité de la dotation en effectifs

Le Centre international des ressources humaines pour les soins infirmiers (CIRHSI) du Conseil international des infirmières publie, ce jour, une déclaration politique relative à la sécurité de la dotation en effectifs. Le document souligne la nécessité d’assurer la disponibilité d’infirmières et d’autres personnels en quantité suffisante, en tout temps et dans tout le continuum des soins, dotés des mélanges de compétences, formations et expériences adéquats, de manière à garantir tant la couverture des besoins sanitaires des patients que la sécurité des conditions de travail.

« On sait que la dotation en personnel infirmier affecte la longueur des séjours à l’hôpital, la morbidité et la mortalité chez les patients hospitalisés ainsi que leur réinsertion au sein de la communauté », observe Mme Judith Shamian, Présidente du Conseil international des infirmières. « En outre, la sécurité de la dotation en effectifs est associée à l’amélioration de la rétention et du recrutement de la main-d’œuvre, et ainsi à sa stabilité. Elle exerce, de plus, une influence positive sur le rapport coût/rendement du système de soins de santé. En bref, la sécurité de la dotation en effectifs est essentielle au fonctionnement de tous les services de santé. »

Préparée en consultation avec le Forum international de la main-d’œuvre du CII, la déclaration politique présente les facteurs clés qui sous-tendent la sécurité de la dotation en effectifs. Ces facteurs sont non seulement le nombre des collaborateurs et l’éventail de leurs compétences, mais aussi d’autres variables telles que la charge de travail, l’existence d’une culture du travail réactive et positive, un soutien et une formation appropriés et la qualité des matériels et des installations. Alors que les pouvoirs publics se penchent de manière critique sur la manière de réaliser ou de préserver l’accès universel aux services de santé et de bien-être et, dans le même temps, de réduire ou contenir leurs coûts, il importe que les législateurs s’appuient sur les preuves disponibles et que leurs décisions soient prises au terme d’un dialogue constructif avec les chefs de file de la profession infirmière.

La prise de position et d’autres publications concernant les ressources humaines en soins infirmiers et de santé sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.icn.ch/fr/piliers-et-programmes/international-centre-for-human-resources-in-nursing-ichrn/.

Le dossier d‘information et d’action de la Journée internationale des infirmières 2006, consacré à la question de la sécurité des effectifs, est disponible à l’adresse suivante :

http://www.icn.ch/images/stories/documents/publications/ind/indkit2006f.pdf.


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Le Conseil international des infirmières étend son réseau international d’associations membres

  Genève (Suisse) et Melbourne (Australie), le 19 mai 2013 – Le Conseil international des infirmières (CII) annonce que deux nouveaux membres ont rejoint sa fédération d’associations nationales d’infirmières.

L’Association des soins infirmiers de la Chine a adhéré officiellement au CII en avril 2013 ; l’Association des soins infirmiers et obstétriques de la Palestine a été admise le 16 mai 2013, suite à un vote unanime des déléguées réunies à l’occasion du Conseil des représentantes nationales du CII.

« Je suis ravie d’accueillir les deux associations chinoise et palestinienne au sein de la famille du CII », déclare la Présidente du CII, Mme Rosemary Bryant. « Depuis plus de cent ans, le CII permet aux infirmières de s’exprimer sur la scène mondiale. L’arrivée de ces nouveaux membres renforce l’influence du CII au niveau international et enrichit sa diversité. »

Le CII compte désormais 135 associations nationales d’infirmières membres. Les deux nouvelles associations ont participé à la réunion du Conseil des représentantes nationales, puis au 25e Congrès quadriennal du CII, qui se tient du 18 au 23 mai, à Melbourne. S’exprimant lors du Conseil des représentantes nationales, Mme Li Xiu Hua, Présidente de l’Association des soins infirmiers de la Chine, a déclaré : « La CNA est très fière de rejoindre, cette année, la famille du CII. Nous encourageons les membres du CII à nous rendre visite en Chine. Nous souhaitons, à tous, un excellent Congrès. »

« Nous vivons un moment très émouvant », a déclaré pour sa part M. Sulaiman Turkman, Président de l’Association des soins infirmiers et obstétriques de la Palestine. « Nous sommes très heureux de notre adhésion au CII, un objectif que nous poursuivons depuis de nombreuses années. Je remercie la Présidente du CII, son Conseil d’administration et son directeur général, ainsi que toutes les associations qui ont soutenu notre candidature. De retour chez nous, nous informerons nos collègues de cet événement majeur. »


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Des milliers d’infirmières réunies à Melbourne pour débattre de l’équité en santé et de l’accès aux soins de santé

Genève (Suisse), le 18 avril 2013 – Le 25e Congrès quadriennal du Conseil international des infirmières commencera dans un mois à Melbourne. Il rassemblera près de 4000 infirmières de plus de 100 pays de toutes les régions du monde.

Les débats porteront sur le rôle clé des infirmières pour l’équité en santé et pour l’accès aux soins de santé. Pendant cinq jours, les participants assisteront à quatre séances plénières, 19 séances principales, onze réunions de réseaux et cinq ateliers. Le programme scientifique est riche de plus de 550 présentations et 590 affiches.
Principales interventions lors du Congrès :

  • M. Michel Kazatchkine, Envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale, prononcera le discours d’ouverture du Congrès.
  • Mme Leslie Mancuso, Présidente et directrice générale de Jhpiego, parlera de l’accès des femmes aux soins de santé et de leur rôle dans ce domaine, lors d’une séance intitulée Soutenir plus que la moitié du ciel.
  • Mme Sheila Tlou, Directrice du l’équipe d’appui régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique orientale et australe, s’exprimera sur le rôle des infirmières dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
  • M. Richard Visser, Ministre de la santé, du bien-être et des sports d’Aruba, expert sur la question de l’obésité, se posera la question de savoir si l’obésité relève de la responsabilité personnelle ou sociale.
  • Mme Anne-Marie Rafferty, doyenne de la Faculté des sciences infirmières Florence Nightingale, montrera comment l’œuvre de Virginia Henderson reste pertinente pour les infirmières d’aujourd’hui.

Entre autres sujets d’actualité, les participants au Congrès aborderont les défis de santé actuels que sont la santé mentale, la tuberculose, les maladies non transmissibles et le VIH/sida. Les infirmières auront en outre la possibilité d’aborder des questions professionnelles : évolution des domaines de pratique, ressources humaines en santé, sécurité des patients, ergonomie des soins, éthique infirmière et émigration. Le Congrès proposera une série d’ateliers et de séances principales consacrés à d’autres questions d’actualité : cybersanté, atténuation des effets des catastrophes naturelles, changement climatique, formes modernes d’esclavage, sans oublier le triangle éducation, commerce et services.
Le Conseil des représentantes nationales (CRN), organe décisionnel du CII, se réunira également à Melbourne, immédiatement avant le Congrès. L’élection de la Présidente et des nouveaux membres du Conseil d’administration du CII aura lieu à cette occasion, ainsi qu’un débat sur un nouveau modèle d’adhésion au CII.
Pendant la cérémonie d’ouverture, le CII fera connaître les lauréats du Prix Christiane Reimann, du Prix de la santé et des droits de l’homme et du Prix des partenaires du développement.
Cinquante organisations – universités, Ministères de la santé, organisations de soins infirmiers, éditeurs et sociétés pharmaceutiques – participeront à l’exposition commerciale organisée pendant le Congrès.


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Le Fonds pour l’éducation des fillettes du CII lauréat du Prix de la responsabilité sociale d’entreprise «Connecting Nurses»

Genève, Suisse ; Paris, France, le 17 septembre 2012 – Conformément à son esprit et à ses objectifs, le projet Connecting Nurses a décerné son Prix de la responsabilité sociale d’entreprise au Fonds pour l’éducation des fillettes, dont la mission est de scolariser des jeunes orphelines dans des pays en voie de développement.

Le Fonds pour l’éducation des fillettes a été créé par le Conseil international des infirmières en 2006. Depuis cette date, il a assuré la scolarisation primaire et secondaire de plus de 310 jeunes orphelines d’infirmières au Kenya, au Swaziland, en Ouganda et en Zambie, en prenant à sa charge leurs frais d’inscription, manuels, uniformes et souliers, et leur en attribuant des fonds d’urgence. Soutenue par Sanofi, l’initiative Connecting Nursess’est donnée pour mission de rassembler les infirmières du monder entier pour leur permettre de partager des idées, conseils et innovations, sur Internet et dans le monde réel. L’initiative a été mise au point en partenariat avec le Conseil international des infirmières, la Nurse Practitioner Healthcare Foundation, le Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone et l’Association française pour le développement de l’éducation thérapeutique. À l’occasion du déjeuner de remise de Prix de la responsabilité sociale d’entreprise, au siège parisien de Sanofi, l’initiative Connecting Nurses s’est elle-même vu décerner le « Prix des patients » de Sanofi : un chèque de 2000 euros lui a été remis au cours de la même cérémonie.

« Nous sommes impressionnés par les succès de l’initiative Connecting Nurses en matière de rapprochement des infirmières. Et nous lui savons gré de son soutien généreux à notre Fonds pour l’éducation des fillettes », s’est félicité David Benton, directeur général du CII. « Je souligne que ce n’est pas la première manifestation de solidarité de Connecting Nurses envers notre Fonds : l’initiative a, en effet, intégré le plaidoyer et la recherche de financement en faveur du Fonds dans nombre de ses propres activités. Connecting Nurses assume parfaitement son rôle de créateur d’un réseau de partage et de soins, à l’appui du rôle d’avant-garde des infirmières dans le renforcement des soins de santé ».

Un élément de Connecting Nurses est Care Challenge, un concours qui met en valeur les innovations en soins infirmiers et aide à les mettre en pratique. À ce jour, il y a eu environ 30’000 connexions sur la plate-forme Care Challenge.


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Une nouvelle infirmière spécialiste en pratique professionnelle et politique de santé rejoint le CII

 Genève, Suisse, le 25 juillet 2012 – Le Conseil international des infirmières (CII) a le plaisir d’annoncer que Mme Yukiko Kusano (RN, MSc), infirmière spécialiste au bénéfice d’une expérience internationale, vient de le rejoindre en tant que Consultante en pratique professionnelle et politique de santé.

Mme Kusano remplacera à son poste M. Tesfa Ghebrehiwet (RN, PhD), qui prendra sa retraite le 31 juillet prochain après dix-huit ans de collaboration avec le CII. Mme Kusano a travaillé au Japon en tant qu’infirmière des écoles et des hôpitaux. Elle a de plus acquis une expérience internationale au Liberia, avec Médecins sans frontières (France), et en Indonésie, en tant que responsable locale de la Société de la Croix-Rouge du Japon. Mme Kusano a également été coordinatrice de programme au Viet Nam, pour l’organisation Save the Children Japan, et spécialiste technique au siège de l’Organisation mondiale de la santé (Genève). Titulaire d’un bachelor en sciences infirmières du National Institution for Academic Degrees de Tokyo, Mme Kusano a obtenu son master en santé publique dans les pays en voie de développement à la London School of Hygiene & Tropical Medicine (Londres).

« Nous sommes ravis d’accueillir Yukiko », indique le Directeur général du CII, M. David Benton. « Son expérience internationale dans le développement et en tant qu’infirmière de santé publique correspond parfaitement aux priorités et initiatives du CII au titre de la pratique professionnelle et des politiques de santé. »

« Au cours de mes missions précédentes dans plusieurs pays, j’ai rencontré de nombreuses infirmières et ai constaté l’importance de soins infirmiers de qualité. Je suis très enthousiaste à l’idée de contribuer désormais au progrès de notre profession au niveau mondial », explique pour sa part Mme Kusano. « J’estime que la santé est un droit fondamental. Les infirmières sont treize millions : ensemble, elles peuvent amener des changements propices à une meilleure santé pour tous. C’est un honneur pour moi de suivre les traces du Dr. Ghebrehiwet, dont la contribution depuis tant d’années a profité aux infirmières du monde entier. »


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Le Dr Margaret Chan désignée pour le poste de Directeur général de l’ OMS

Le Dr Margaret Chan, de Chine, a été désignée le 08 novembre 2006 par le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé pour le poste de Directeur général. Cette désignation sera soumise à l’Assemblée mondiale de la Santé, qui se réunira en session spéciale d’une journée le jeudi 9 novembre pour nommer le prochain Directeur général. Les procédures de désignation et d’élection ont été décidées à la suite du décès inopiné du Dr LEE Jong-wook, Directeur général de l’OMS, le 22 mai 2006. Lors de sa réunion du 23 mai, le Conseil exécutif de l’OMS a adopté une « procédure accélérée » pour élire un Directeur général. Le Conseil exécutif, présidé par le Dr Fernando Antezana Aranibar, de Bolivie, a établi une liste restreinte de cinq candidats. Après des entrevues avec les cinq candidats, il a choisi aujourd’hui de désigner le Dr Chan. Le Conseil exécutif de l’OMS est composé de 34 membres techniquement qualifiés dans le domaine de la santé. Les principales fonctions du Conseil sont d’appliquer les décisions et les politiques de l’Assemblée mondiale de la Santé, de la conseiller et, d’une manière générale, de faciliter son travail. Les pays représentés actuellement au Conseil exécutif de l’OMS sont: Afghanistan, Australie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bhoutan, Bolivie, Brésil, Chine, Danemark, Djibouti, El Salvador, Etats-Unis d’Amérique, Irak, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Kenya, Lesotho, Lettonie, Libéria, Luxembourg, Madagascar, Mali, Mexique, Namibie, Portugal, Roumanie, Rwanda, Singapour, Slovénie, Sri Lanka, Thaïlande, Tonga et Turquie. Le Dr Anders Nordström, que le Conseil exécutif a nommé en mai Directeur général de l’OMS par intérim, continuera à assumer ce rôle jusqu’à l’entrée en fonction d’un nouveau Directeur général.


Le CII et la FIFN dévoilent leurs priorités dans la lutte contre la pénurie mondiale de personnel infirmier

Télécharger le communiqué de presse du 29 mars 2006 (fichier Word)

Le CII soutient le fonds d’éducation des fillettes

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Grâce au Fonds, nombre de jeunes orphelines d’infirmières vivant dans des pays en voie de développement sont en mesure de retourner à l’école. Le Fonds finance la scolarité de fillettes et jeunes filles de moins de 18 ans orphelines d’infirmières. À ce titre, il prend en charge les frais d’inscription ainsi que les uniformes, chaussures et livres. Le CII collabore avec les Associations nationales d’infirmières membres pour veiller à ce que les sommes engagées soient effectivement consacrées à leur but.

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